Dorénavant, au 36, rue de la Fontaine-Blanche, Marie Hervé, artisan créateur, travaille à la fabrication de sacs, ceintures, portefeuilles, bijoux, en cuir de vache, mais aussi de poisson.
Original pour cette jeune Landernéenne de 37 ans, qui a travaillé pendant des années dans la recherche agronomique, d’abord à l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) de Rennes, puis dans une entreprise privée à Angers. « L’idée m’est venue en regardant un reportage sur le travail du cuir du poisson et j’ai été surprise de ne pas en avoir entendu parler en Bretagne. »
Bilan de compétences
L’idée reste dans un coin de sa tête. Et puis, un jour, Marie Hervé fait un bilan de compétences et il en ressort nettement un côté artistique. C’est décidé, elle part en formation à l’Afpa de Cholet, qui a une spécialisation cuir.
Depuis, ses créations, allient les deux cuirs. Les cuirs de poissons (saumon et esturgeon) viennent essentiellement d’Allemagne et un peu de Callac en Bretagne. « Je ne prends que ces deux poissons, car ce sont des poissons d’élevage. Tous les cuirs sont tannés végétalement. C’est d’ailleurs le végétal utilisé, qui va déterminer la couleur du cuir. »
Chaque objet est unique.« Les gens peuvent me voir travailler et à partir des modèles, passer commande. Ils peuvent choisir leur couleur et customiser leur sac, bijou ou autre. Le client est acteur de sa commande. Il aura ainsi une pièce unique », explique Marie Hervé.
Après un bilan de compétences, Marie Hervé a décidé de changer de vie. Chercheuse en agronomie, elle est devenue artisan.
Dorénavant, au 36, rue de la Fontaine-Blanche, Marie Hervé, artisan créateur, travaille à la fabrication de sacs, ceintures, portefeuilles, bijoux, en cuir de vache, mais aussi de poisson.
Original pour cette jeune Landernéenne de 37 ans, qui a travaillé pendant des années dans la recherche agronomique, d’abord à l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) de Rennes, puis dans une entreprise privée à Angers. « L’idée m’est venue en regardant un reportage sur le travail du cuir du poisson et j’ai été surprise de ne pas en avoir entendu parler en Bretagne. »
Bilan de compétences
L’idée reste dans un coin de sa tête. Et puis, un jour, Marie Hervé fait un bilan de compétences et il en ressort nettement un côté artistique. C’est décidé, elle part en formation à l’Afpa de Cholet, qui a une spécialisation cuir.
Depuis, ses créations, allient les deux cuirs. Les cuirs de poissons (saumon et esturgeon) viennent essentiellement d’Allemagne et un peu de Callac en Bretagne. « Je ne prends que ces deux poissons, car ce sont des poissons d’élevage. Tous les cuirs sont tannés végétalement. C’est d’ailleurs le végétal utilisé, qui va déterminer la couleur du cuir. »
Chaque objet est unique.« Les gens peuvent me voir travailler et à partir des modèles, passer commande. Ils peuvent choisir leur couleur et customiser leur sac, bijou ou autre. Le client est acteur de sa commande. Il aura ainsi une pièce unique », explique Marie Hervé.
Marie Hervé, 36, rue de la Fontaine-Blanche. Tél. 06 27 15 11 36, marieherve.maroquinerie@gmail.com. Ouvert lundi, de 14 h à 19 h (à partir du 29 octobre), mardi, de 10 h à 18 h, mercredi, de 11 h à 18 h, vendredi, samedi, de 10 h à 19 h, et dimanche, de 14 h 30 à 18 h. Fermeture le jeudi.
La communauté de communes veut booster le commerce
C’est grâce au dispositif Commerce à l’essai que Marie Hervé a pu ouvrir, mercredi, sa boutique. « La CCPLD (Communauté decommunes du Pays de Landerneau-Daoulas) avec la Ville, accompagne le porteur de projet à hauteur de 50% du loyer pendant un an, pour aider au lancement. Dans le cas présent, Marie-Claire Léon, propriétaire du local, a également consenti un effort sur le loyer, précise Patrick Leclerc, président dela CCPLD. Le but étant ensuite que l’activité soit pérenne. » La Communauté decommunes recherche, d’ailleurs, de nouveaux pas de porte pour poursuivre l’expérience.
Pour les communes, une deuxième mesure repose sur une aide financière, afin d’aider les municipalités à maintenir leur dernier commercede proximité ou accueillir un nouveau commerce. Ce fut, le cas récemment à Saint-Divy, avec une boulangerie. Cette aide est plafonnée à 20 000 € par commune et par an.
Enfin, une troisième mesure est en place et s’adresse aux porteurs de projets privés, dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 1 million d’euros et comptant sept salariés maximum. Ce dernier peut alors prétendre à une subvention d’un montant maximal de 7 500 €.